- Date d’observation (photo) : 28 et 29 juillet (juste avant l’aube)
- Lieux d’observation : France entière
- Matériel conseillé pour l’observation : oeil nu et/ou appareil photo en pose longue
Saturne à l’opposition
Début août sera idéal pour observer la somptueuse planète aux anneaux, Saturne. Elle sera alors à l’opposition, c’est-à-dire que vue de la terre, elle se trouvera à l’opposé du soleil. La planète sera visible toute la nuit et sera au plus près de la nôtre. Parfait pour tourner son regard vers la géante gazeuse depuis la France métropolitaine, à fortiori si vous disposez d’une lunette astronomique ou d’un télescope.
Crédit : Damian Peach / Saturne à l’opposition
- Date d’observation : le 2 août
- Lieux d’observation : France entière
- Matériel conseillé : Télescope ou lunette astronomique
Les pluies d’étoiles filantes des Perséides
Si vous manquez les Aquarides, vous pourrez toujours observer le célèbre essaim de météores des Perséides qui atteint son pic vers le 15 août chaque année. Réputée comme étant la plus belle pluie d’étoiles filantes de l’année, vous devrez tourner les yeux vers la constellation de Persée pour en profiter. On vous conseille également d’attendre que la Lune ne soit plus visible pour éviter sa “pollution” lumineuse.
Crédit image : Brocken Inaglory via Wikimedia / Perséides
- Date d’observation (photo) : entre le 11 et le 15 août
- Lieux d’observation : France entière
- Matériel conseillé : oeil nu et/ou appareil photo en pose longue
Jupiter à l’opposition
Après Saturne, la grande jupiter sera à son tour à l’opposition la nuit du 19/20 août prochain. La planète sera également au plus proche de la Terre avec une distance de “seulement” 600 millions de kilomètres et sera visible toute la nuit. À vos jumelles et télescopes donc.
Crédit image : ParallelVision via Pixabay / Jupiter
- Date d’observation : le 19/20 août
- Lieux d’observation : France entière
- Matériel conseillé : Télescope ou lunette astronomique
Éclipse lunaire partielle de novembre
Une éclipse de lune est également prévue en novembre 2021, le 19 plus précisément. Elle sera visible depuis l’Europe du Nord, l’Asie et le continent américain. Il s’agira d’une éclipse partielle ce qui signifie que le satellite ne passera que partiellement dans l’ombre de la Terre. Le phénomène se produira au petit matin entre 7h02 et 13h03 (heure de Paris).
Crédit image : IMCCE / Carte montrant où l’éclipse sera visible
- Date d’observation : le 19 novembre 2021 de 7h02 à 13h03 (heure de Paris)
- Lieux d’observation : France et Europe du Nord, Asie et continent américain
- Matériel conseillé : oeil nu, appareil photo (avec un zoom puissant)
Éclipse solaire de décembre
Une éclipse totale du soleil aura lieu en décembre prochain mais, malheureusement elle ne sera pas visible depuis la France. À vrai dire, très peu de personnes pourront en profiter puisqu’il faudra se trouver vers l’Antarctique pour l’observer. Attention : ne regardez jamais le soleil avec un appareil photo à visée reflex, une lunette ou un télescope sans filtre spécifique, y compris pendant une éclipse. Par ailleurs, ne regardez jamais une éclipse solaire à l’oeil nu, mettez des lunettes spécifiques. Autrement, vous risquez d’endommager vos yeux.
Crédit : TheDigitalArtist via Pixabay / Eclipse solaire
- Date d’observation : le 4 décembre
- Lieux d’observation : Antarctique
- Matériel conseillé : Paire de lunettes spéciales, appareil photo, lunette ou télescope avec filtre spécifique, lunette solaire
D’autres pluies d’étoiles filantes pendant l’automne et l’hiver
Plusieurs autres pluies d’étoiles filantes sont prévues pour la fin de l’année. En octobre tout d’abord avec les Orionides (vers Orion), les Taurides (vers la constellation du Taureau) début novembre, les Léonides (vers le Lion) fin novembre, puis les (rares) Andromédides (vers Cassiopée) début décembre ou encore les Géminides mi-décembre (vers les Gémeaux) et enfin les Ursides fin décembre. Toutefois, il sera plus difficile d’en profiter en France en raison de la météo qui sera peut-être moins clémente en fin d’année.

Crédit image : Asim Patel / Géminides
- Date d’observation des Orionides (photo) : 21/22 octobre
- Date d’observation des Taurides (photo) : 4/5 novembre
- Date d’observation des Léonides (photo) : 17/18 novembre
- Date d’observation des Andromédides (photo) : 3 décembre
- Date d’observation des Géminides (photo) : 13/14 décembre
- Date d’observation des Ursides (photo) : 21/22 décembre
- Lieux d’observation : France entière
- Matériel conseillé : oeil nu et/ou appareil photo en pose longue
D’autres planètes à l’opposition
D’ici la fin de l’année 2021, d’autres planètes se trouveront à l’opposé du Soleil mais du fait de leur distance plus élevée par rapport à la Terre, elles demeureront difficiles à observer. Même avec les meilleurs télescopes, celles-ci ne se montreront que sous la forme de petits points, éventuellement colorés. C’est le cas de Neptune, à l’opposition mi-septembre ou d’Uranus à l’opposition début novembre.
Crédit : NASA / Neptune
- Date d’observation de Neptune : 14 septembre
- Date d’observation d’Uranus : 5 novembre
- Lieux d’observation : France entière
- Matériel conseillé : Télescopes ou lunettes haut de gamme
Quel matériel utiliser ?
Dans cet article, nous vous indiquons non-seulement les principaux événements astronomiques de l’année, avec leurs dates et lieux d’observation mais aussi la meilleure façon d’en profiter. Beaucoup de choses peuvent être observées à l’oeil nu, fort heureusement, mais bien souvent, il est intéressant d’utiliser certains appareils en complément. Cela peut aller du simple appareil photo sur trépied jusqu’au télescope, en passant par une paire de jumelles ou des lunettes de protection, dans le cas d’une éclipse solaire par exemple.
Nous avons rapidement évoqué au début de cet article le passage en 2020 de la fameuse comète NEOWISE, qui avait fait beaucoup parler d’elle. Mais quand vous la regardiez à l’oeil nu, vous ne pouviez voir qu’une étoile perdue au milieu des autres. Alors qu’avec un simple appareil photo ou smartphone installé sur un trépied et configuré pour prendre une photo pendant plusieurs secondes, ce qu’on appelle une pose longue dans le jargon des photographes, voici ce que vous pouviez voir :
La comète NEOWISE prise avec un Nikon D7500 sur trépied – Crédit image : Karyl AIT KACI ALI
En fait, beaucoup de choses se révèlent à l’objectif d’un appareil photo. Cela vaut également pour les pluies d’étoiles filantes pour lesquels nous vous conseillons également d’utiliser un appareil photo en pose longue. Sachez simplement qu’un trépied est obligatoire pour ce genre de prises de vue. Voici quelques modèles que nous vous conseillons :
Les jumelles pourront également vous permettre de capter plus de lumière, révélant certains événements astronomiques ou certains astres invisibles à l’oeil nu. Par exemple : de simples jumelles 10×42 braquées au bon endroit suffiront pour vous dévoiler les 4 lunes galiléennes de Jupiter. Voici deux modèles que nous vous conseillons à deux niveaux de grossissement différents :
Enfin, les plus motivés pourront recourir aux lunettes astronomiques et télescopes. Il en existe de toutes tailles, pour tous les usages (observer une planète ou le ciel profond comme les nébuleuses et galaxies ne requièrent pas le même équipement) et tous les niveaux, de l’initiation à l’expert. Dans cet article, nous ne vous conseillerons pas de lunette ou télescope pour astronomes amateurs confirmés mais plutôt du matériel d’initiation pour les débutants. Ne vous méprenez pas pour autant, l’équipement ci-dessous vous permettra déjà de voir des choses extraordinaires, comme les anneaux de Saturne par exemple.
Notez une dernière chose, il est tout à fait possible de connecter un smartphone ou un appareil photo à son télescope. Pour cela, il convient d’acheter un adaptateur comme celui-ci (pour smartphones) ou celui-ci (pour appareils photo Nikon) ou encore celui-ci (pour appareils photo Canon).
Cependant, l’astrophotographie est un domaine extrêmement complexe demandant beaucoup de technique, de sérieuses connaissances en astronomie et un matériel spécifique. Pour mettre un pied dans ce domaine passionnant, nous invitons ceux d’entre vous qui disposent d’une petite lunette, même d’initiation, à essayer de photographier une planète (en pose courte, pas moins de 1/150 seconde) avec un simple smartphone. Voici ce que nous avons pu faire il y a peu avec notre Galaxy Note 10+ :
Saturne photographiée au Samsung Galaxy Note 10+ placé devant l’oculaire de 4mm d’un télescope Newton Skywatcher 150/750 – Crédit image : Karyl AIT KACI ALI
Crédit image de “Une” : Pixabay / Photos-gratuites